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Au sujet du patrimoine : les confessions d'une étudiante co-op

Chaque fois que je rencontre des connaissances que je n'ai pas vues depuis un moment, et que nous en venons à discuter de nos emplois respectifs, j'assiste invariablement à la même scène. Il suffit que je leur dise que je travaille pour Parcs Canada pour que leur visage se fende d'un large sourire, sans doute parce qu'elles s'imaginent les ours et les paniers de pique-nique qui font nécessairement partie de mon quotidien. J'ai alors droit à un déluge de questions et de commentaires. « Super! Comment as-tu fait pour décrocher ce poste? Tu en as de la chance! Dans quel parc travailles-tu au juste? » Leur enthousiasme débordant et leur grande curiosité faiblissent toutefois un peu quand je leur explique qu'en fait, je ne travaille pas à l'extérieur. Lorsque j'ajoute que non, l'extraordinaire uniforme de garde forestier ne fait pas partie de ma garde-robe, ils déchantent complètement. S'ensuit alors invariablement la question suivante : « Mais alors, en quoi consiste ton travail? » J'aime bien cette question, parce qu'elle me donne l'occasion de montrer aux gens que Parcs Canada, c'est bien plus que des parcs nationaux. J'en profite toujours pour vanter les mérites des lieux historiques nationaux.

Voilà maintenant presque deux ans que je travaille à la Direction générale des lieux historiques nationaux de Parcs Canada comme étudiante coopérative. Comme je fais une majeure en histoire à l'Université d'Ottawa, je n'aurais pu rêver d'un meilleur emploi. En rédigeant des énoncés d'importance sur des lieux historiques nationaux et des édifices fédéraux du patrimoine, j'ai acquis de précieuses compétences en recherche, en rédaction et en révision qui me seront certainement fort utiles dans l'avenir. Le simple fait de rédiger ces documents m'a tant appris sur l'histoire du Canada. J'ai eu l'occasion de préparer des énoncés d'importance portant sur des lieux associés à la Guerre de 1812, sur l'expédition Franklin, sur l'industrie pétrolière, sur l'histoire autochtone, sur la ruée vers l'or et sur bien d'autres sujets encore. Cet été, on m'a confié la rédaction de l'énoncé d'importance des édifices du Parlement, tâche colossale s'il en est une, et j'ai pu me rendre sur les lieux pour prendre des photos.

Breadalbane, Parks Canada AgencyDe tous les énoncés sur lesquels j'ai travaillé, mon préféré est celui sur le LHN de l'Épave-du-HMS-Breadalbane. Je suis fascinée par le mystère entourant la célèbre expédition Franklin, et j'ai été enchantée de mener des recherches sur les épaves et d'écrire à ce sujet. Je dois admettre que j'ai aussi un faible pour tous les lieux qui se trouvent en Colombie‑Britannique, ma province natale. Allez visiter les lieux historiques nationaux de Barkerville, des Jardins‑Butchart et de la Conserverie-North Pacific!North Pacific Cannery/Conserverie-North Pacific

Non seulement j'ai beaucoup appris sur les lieux historiques et l'histoire du Canada, mais à force d'analyser et de décrire tout un éventail de structures et de bâtiments patrimoniaux, je suis aussi devenue historienne en architecture à mes heures. Je sais maintenant distinguer le style néogothique, reconnaître une lucarne à deux versants et repérer une fenêtre à guillotine double! Lorsque je me promène dans les rues d'Ottawa, je suis ravie d'être en mesure d'attirer l'attention de mes amis et de ma famille sur des caractéristiques architecturales intéressantes : « Regardez-moi ce comble en mansarde! ».

Ce qui est génial, c'est que je peux les inviter à visiter lieuxpatrimoniaux.ca afin qu'ils puissent constater par eux‑mêmes en quoi consiste mon travail et la façon dont cela profite à tous les Canadiens. De voir mon travail affiché sur un site Web public, de savoir que les textes que j'ai rédigés ou révisés sont consultés par des touristes, des étudiants, des amateurs d'histoire et bien d'autres visiteurs, cela me procure une grande fierté. Je suis aussi heureuse de savoir que je participe à la conservation des endroits historiques du Canada.

Bureau national PCABref, lorsque je rencontre des gens que je connais et qu'ils me posent des questions sur mon emploi, je suis on ne peut plus heureuse de satisfaire leur curiosité et de décrire mes tâches en détail. Souvent, lorsque j'arrive à leur faire comprendre à quel point j'adore ce que je fais, ils retrouvent tout leur enthousiasme initial à l'égard de mon travail.

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