Autre nom(s)
Église de la Mission-Catholique-Chinoise-du-Saint-Esprit
Chapelle Notre-Dame-des-Anges
Église Saint-Cyrille et Saint-Méthode
Église sécessionniste d'Écosse
Liens et documents
Date(s) de construction
1834/01/01 à 1835/01/01
Inscrit au répertoire canadien:
2008/09/19
Énoncé d'importance
Description du lieu patrimonial
L'église de la Mission-Catholique-Chinoise-du-Saint-Esprit, classée monument historique, est un lieu de culte d'inspiration néoclassique construit en 1834 et 1835 et agrandi en 1866. Le bâtiment en pierre de taille et moellons présente un plan rectangulaire à deux registres et est coiffé d'un toit à deux versants droits. Il possède un clocher central à une lanterne en façade. Cette église est bordée à l'est et au nord par un petit parc planté d'arbres; elle est contiguë au presbytère, aussi classé monument historique. L'église longe une rue piétonnière, à la limite ouest du quartier chinois, dans l'arrondissement Ville-Marie de la ville de Montréal. Elle bénéficie d'une aire de protection, qui comprend un site archéologique inscrit à l'inventaire des sites archéologiques du Québec.
Valeur patrimoniale
La valeur patrimoniale de l'église de la Mission-Catholique-Chinoise-du-Saint-Esprit repose sur son ancienneté. En effet, cet édifice érigé en 1834 et 1835 par l'Église sécessionniste d'Écosse est le plus ancien temple associé à l'une des Églises réformées à subsister à Montréal. L'immeuble d'inspiration néoclassique, en pierre de taille et moellons, rappelle l'importance de la communauté écossaise à Montréal au XIXe siècle. Il est également l'un des rares témoins de cet ancien quartier résidentiel qu'était le faubourg Près-de-Ville. Avec le presbytère adjacent, l'église se démarque aujourd'hui des édifices de bureaux et commerciaux contemporains qui l'entourent. À la faveur d'un dégagement, les deux bâtiments constituent, à cause de leur échelle, de leur maçonnerie et de leurs caractéristiques architecturales, un repère visuel important dans un quartier qui a connu de grands bouleversements au cours des dernières décennies du XXe siècle.
La valeur patrimoniale de l'église de la Mission-Catholique-Chinoise-du-Saint-Esprit repose aussi sur son intérêt pour l'histoire religieuse du Québec. En effet, quatre communautés religieuses s'y sont succédé. Lorsque les sécessionnistes d'Écosse quittent l'église en 1864, les Sulpiciens l'acquièrent et la mettent à la disposition de la congrégation des Hommes de Ville-Marie, une communauté fondée en 1663 par Paul Chomedey de Maisonneuve (1612-1676) et par Pierre Boucher (1622-1717). Elle prend alors le nom de chapelle de Notre-Dame-des-Anges. La congrégation utilise l'édifice jusqu'à sa vente à l'Institut des Frères de Saint-Gabriel, en 1936. Le vocable est à nouveau changé pour celui de Saint-Cyrille et Saint-Méthode, et le lieu de culte est fréquenté par les catholiques slovaques de Montréal. Désacralisé en 1944, l'immeuble passe aux mains de la Commission des écoles catholiques de Montréal. Il reprend néanmoins sa fonction cultuelle en 1957 pour devenir le coeur de la mission catholique chinoise du Saint-Esprit. L'église conserve aujourd'hui cet usage.
Source : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, 2007.
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques de l'église de la Mission-Catholique-Chinoise-du-Saint-Esprit liés à son implantation incluent, notamment :
- sa situation à la limite ouest du quartier chinois, dans un secteur urbain dense;
- sa façade sur une rue piétonnière;
- le parc urbain planté d'arbres du côté est et nord;
- sa relation avec le presbytère, aussi classé monument historique;
- le dégagement offrant une percée visuelle sur les deux édifices.
Les éléments caractéristiques de l'église de la Mission-Catholique-Chinoise-du-Saint-Esprit liés à son ancienneté incluent, notamment :
- son volume, dont le plan rectangulaire à deux registres et le toit à deux versants droits;
- ses matériaux, dont les murs ouest et nord en moellons ainsi que la façade principale, le mur est, les chaînes d'angle et les chambranles en pierre de taille;
- la façade principale comprenant des pilastres doriques, un fronton triangulaire comportant une niche et un clocher à une lanterne;
- ses ouvertures, dont les fenêtres à arc surbaissé du rez-de-chaussée, les fenêtres à arc en plein cintre du second registre et les fenêtres rectangulaires du soubassement;
- l'ajout de neuf mètres à l'arrière.
Reconnaissance
Juridiction
Québec
Autorité de reconnaissance
Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine
Loi habilitante
Loi sur les biens culturels
Type de reconnaissance
Monument historique classé
Date de reconnaissance
1977/03/16
Données sur l'histoire
Date(s) importantes
s/o
Thème - catégorie et type
Catégorie de fonction / Type de fonction
Actuelle
Historique
- Religion, rituel et funéraille
- Centre religieux ou lieu de culte
Architecte / Concepteur
Yuile
Constructeur
s/o
Informations supplémentaires
Emplacement de la documentation
Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5
Réfère à une collection
Identificateur féd./prov./terr.
92746-81497
Statut
Édité
Inscriptions associées
s/o