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Chapelle Saint-Bernard

Mont-Tremblant, Québec, J8E, Canada

Reconnu formellement en: 1988/07/08

Chapelle Saint-Bernard; Conseil du patrimoine religieux du Québec, 2003
Vue avant
Chapelle Saint-Bernard; Conseil du patrimoine religieux du Québec, 2003
Vue arrière
Pas d'image

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

1941/01/01 à 1942/01/01

Inscrit au répertoire canadien: 2009/07/31

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La chapelle Saint-Bernard, citée monument historique, est un petit lieu de culte de tradition catholique construit en 1941 et 1942. L'édifice en bois est constitué d'une nef de plan rectangulaire terminée par un chevet plat. Le bâtiment est coiffé d'un toit aigu à deux versants à larmiers retroussés dont le faîte avant est surmonté d'un clocher. La façade est dotée d'un portail cintré et d'un oculus. La chapelle Saint-Bernard est située sur un terrain planté de conifères, au pied d'une montagne et à proximité d'un centre de villégiature, dans la ville de Mont-Tremblant.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de la chapelle Saint-Bernard repose sur son intérêt historique. Elle témoigne du développement touristique du mont Tremblant et de l'établissement des villégiateurs dans le secteur. En 1926, l'économie locale est grandement affectée par la fermeture de l'entreprise du traitement de bois. La réorientation économique de la région vers l'industrie touristique s'amorce au cours des années 1930, notamment par l'entremise d'un jeune millionnaire originaire de Philadelphie, Joseph Bondurant Ryan (décédé en 1950). Ce dernier désire faire du mont Tremblant un village alpin de renommée internationale. La station de ski est fondée en 1938 et un hôtel ouvre ses portes l'année suivante. En 1941 et 1942, la famille Ryan fait construire une petite chapelle au pied de la montagne et la dédie à saint Bernard, patron des skieurs. Chaque dimanche, après l'office religieux, le curé bénit, en français et en anglais, les skieurs rassemblés devant l'édifice. En 1965, la veuve de Ryan en fait don à la paroisse Sacré-Coeur-de-Jésus de Mont-Tremblant, à la condition qu'un cimetière familial soit aménagé à proximité. La chapelle Saint-Bernard rappelle l'importance de la famille Ryan dans le développement de l'industrie touristique dans la région.

La valeur patrimoniale de la chapelle Saint-Bernard repose également sur son intérêt architectural. Elle témoigne du phénomène d'emprunts formels à des modèles jugés représentatifs d'une époque, d'un milieu ou d'un type architectural précis. Le promoteur Ryan désire construire au pied du mont Tremblant un village typiquement québécois. La chapelle, vraisemblablement conçue par un architecte new-yorkais, se veut une réplique des petites églises paroissiales construites au tournant du XVIIIe siècle qui se trouvent notamment à l'île d'Orléans. Composé d'une nef de plan rectangulaire terminée par un chevet plat, l'édifice est coiffé d'un toit aigu à deux versants à larmiers retroussés. Le faîte avant est surmonté d'un clocher. La façade, très sobre, comporte un portail cintré et un oculus. Le parement en planches verticales participe également à l'évocation de l'architecture religieuse traditionnelle des milieux ruraux du Québec.

Source : Ville de Mont-Tremblant, 2009.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés de la chapelle Saint-Bernard liés à son intérêt historique comprennent, notamment :
- son implantation sur un terrain planté de conifères, à proximité d'un centre de villégiature, au pied du mont Tremblant.

Les éléments clés de la chapelle Saint-Bernard liés à son intérêt architectural comprennent, notamment :
- son volume, dont le plan constitué d'une nef rectangulaire terminée par un chevet plat, le toit aigu à deux versants à larmiers retroussés et le clocher surmontant le faîte avant (composé d'un tambour de plan carré, d'une chambre des cloches à deux niveaux de plan polygonal ainsi que d'une flèche);
- les matériaux, dont le parement en planches verticales ainsi que les éléments ornementaux et architecturaux en bois;
- les ouvertures, dont le portail (composé d'une porte à panneaux à double vantail et d'un tympan cintré et vitré), les fenêtres cintrées à petits carreaux ainsi que l'oculus;
- l'ornementation sobre constituée essentiellement des chambranles;
- la sacristie greffée au chevet plat, dont le plan rectangulaire à un étage, le toit aigu à deux versants à larmiers retroussés, la porte en bois surmontée d'un tympan cintré et vitré, les fenêtres cintrées à petits carreaux, les chambranles et la souche de cheminée.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Municipalité (QC)

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique cité

Date de reconnaissance

1988/07/08

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Religion, rituel et funéraille
Centre religieux ou lieu de culte

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ville de Mont-Tremblant. 1145, rue de Saint-Jovite, Mont-Tremblant (Québec) J8E 1V1.

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92999-81793

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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