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Presbytère

1188, Rue Principale, Saint-Roch-de-l'Achigan, Québec, J0K, Canada

Reconnu formellement en: 2003/04/07

Presbytère; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2006
Vue avant
Presbytère; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2006
Vue arrière
Presbytère; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2006
Vue latérale

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

1905/01/01

Inscrit au répertoire canadien: 2009/08/06

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Le presbytère, cité monument historique, est une maison curiale construite en 1905. Cette résidence à caractère religieux présente un plan carré et une élévation de deux étages et demi coiffée d'un toit en pavillon tronqué percé de lucarnes. Une saillie à pans coupés complète la partie latérale droite de la façade et une galerie ceinture l'édifice. Une annexe rectangulaire à deux étages et à toit plat est adossée à un angle arrière du corps principal. Une deuxième annexe à un étage et coiffée d'un toit à deux versants relie la maison curiale au lieu de culte, du côté est. Le presbytère s'élève légèrement en retrait d'une artère importante, sur un terrain paysager, face à la rivière de l'Achigan. Il se trouve à proximité de l'église paroissiale et de son cimetière, au coeur d'un secteur ancien de la municipalité de Saint-Roch-de-l'Achigan.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale du presbytère repose sur son intérêt historique. Construit en 1905, le bâtiment est la troisième maison curiale élevée dans la municipalité. Un premier presbytère, qui sert également de lieu de culte, est construit dès 1786 sur le domaine de Paul-Roch de Saint-Ours (1747-1814), seigneur de L'Assomption. L'étage supérieur est destiné à la chapelle, jusqu'à la construction de l'église en 1803; le rez-de-chaussée loge les appartements du curé ainsi qu'une salle publique. C'est la construction de ce bâtiment qui amène véritablement le développement de la seigneurie, avant même l'aménagement du domaine seigneurial et la fondation de la paroisse, en 1787. En 1838, un deuxième presbytère est construit tout juste derrière l'ancien, démoli au même moment. Ainsi, le nouveau est aligné avec l'église. Puis, en 1905, un troisième, dont les plans sont conçus vraisemblablement par l'architecte Ludger Venne, remplace le précédent, devenu désuet. Il s'élève sur le même emplacement, à côté de l'église paroissiale. Celle-ci, détruite par un incendie en 1958, est remplacée aussitôt par un nouveau bâtiment. Le presbytère de Saint-Roch-de-l'Achigan et l'ancienneté de l'occupation de cet emplacement témoignent de l'histoire de cette municipalité dont les origines sont intimement liées à la création du noyau paroissial.

La valeur patrimoniale du presbytère repose également sur sa valeur architecturale. L'édifice est représentatif d'un type d'architecture résidentielle très répandu dans la première moitié du XXe siècle, soit la maison cubique. Communément appelé « Four Square House », ce type architectural arrive des États-Unis. Il devient très populaire dans toute l'Amérique du Nord en raison de son volume simple et spacieux. La maison cubique se fait connaître au moment où l'architecture domestique s'industrialise. Son apparition coïncide avec l'arrivée sur le marché de matériaux et d'éléments préfabriqués offerts par catalogue. Le modèle, polyvalent, est aussi adopté par certains architectes. Le presbytère se rattache à ce style notamment par son plan carré, son élévation de deux étages et demi, son toit en pavillon tronqué percé de lucarnes ainsi que sa galerie couverte qui ceinture l'édifice. Par ailleurs, l'utilisation de la pierre équarrie ou à bossage ainsi que la qualité de l'ornementation du bâtiment contribuent à lui donner une apparence prestigieuse digne de sa fonction. En effet, la maison curiale constitue souvent, avec l'église, l'un des bâtiments centraux des villages québécois jusqu'aux premières décennies du XXe siècle. Elle affiche souvent une architecture élaborée afin de marquer le rôle important du curé dans la société traditionnelle québécoise.

La valeur patrimoniale du presbytère repose en outre sur son importance dans le paysage. L'édifice se situe légèrement en retrait de la rue principale, sur un terrain paysager, dans le noyau paroissial aussi constitué de l'église et du cimetière, au coeur de la localité. L'édifice se trouve également à proximité du couvent et de la maison Hamelin, tous deux cités monuments historiques. Le presbytère constitue l'un des éléments structurants de ce secteur ancien de Saint-Roch-de-l'Achigan.

Source : Municipalité de Saint-Roch-de-l'Achigan, 2009.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés du presbytère liés à son intérêt historique et à son importance dans le paysage comprennent, notamment :
- sa localisation sur un terrain paysager, légèrement en retrait de la rue principale, en face de la rivière de l'Achigan;
- sa situation au coeur du noyau paroissial constitué de l'église et du cimetière, à proximité du couvent et de la maison Hamelin, cités monuments historiques, dans un secteur ancien.

Les éléments clés du presbytère liés à son intérêt architectural comprennent, notamment :
- son volume, dont le corps de logis principal de plan carré, l'élévation de deux étages et demi, les fondations dégagées, le toit en pavillon tronqué ainsi que la saillie à pans coupés en façade;
- les matériaux, dont le parement en pierre à bossage et en pierre équarrie, la couverture en plaque de tôle, la couverture des avant-toits en tôle à baguettes, les éléments décoratifs en pierre de taille et les éléments architecturaux et ornementaux en bois;
- les ouvertures, dont les fenêtres rectangulaires (à battants à grands carreaux ou à guillotine) surmontées d'une imposte vitrée, les portes à vitrage encadrées de baies latérales et surmontées d'une imposte vitrée, les lucarnes à fronton, les lucarnes cintrées ainsi que l'oeil-de-boeuf;
- l'ornementation élaborée, dont les corniches, les frontons, les chaînes d'angle, les colonnes à chapiteaux sur base carrée en pierre et les chambranles;
- la galerie couverte ceinturant l'édifice ainsi que ses escaliers;
- l'annexe latérale ouest, dont le plan rectangulaire, l'élévation de deux étages, les fondations dégagées, le toit plat, le parement en pierre à bossage et en pierre équarrie, les ouvertures rectangulaires à battants à grands carreaux (certaines surmontées d'une imposte), les portes à vitrages surmontées d'une imposte, la galerie couverte et ses escaliers en pierre, les colonnes à chapiteaux sur base carrée en pierre, les chaînes d'angle, les chambranles et le parapet;
- l'annexe latérale est, dont le plan rectangulaire, l'élévation d'un étage, le toit à deux versants droits doté d'une croupe sur l'un des côtés, le parement en pierre à bossage et les ouvertures de dimensions diverses.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Municipalité (QC)

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique cité

Date de reconnaissance

2003/04/07

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Religion, rituel et funéraille
Institution religieuse

Architecte / Concepteur

Ludger Venne

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Municipalité de Saint-Roch-de-l'Achigan. 30, rue du Dr-Wilfrid-Locat Nord Saint-Roch-de-l'Achigan (Québec) J0K 3H0

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

105892-95469

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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