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Maison Hubert-Maisonneuve

369, Chemin de la Grande-Côte, Rosemère, Québec, J7A, Canada

Reconnu formellement en: 1992/07/13

Maison Hubert-Maisonneuve; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue arrière
Maison Hubert-Maisonneuve; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue arrière
Maison Hubert-Maisonneuve; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue latérale

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

Inscrit au répertoire canadien: 2009/09/03

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La maison Hubert-Maisonneuve, constituée site du patrimoine, est un ensemble résidentiel établi avant 1832. Il comprend une résidence, un garage et le terrain environnant. La demeure en pierre comporte un corps de logis de plan rectangulaire coiffé d'un toit à deux versants à larmiers retroussés, dont les extrémités sont surmontées de souches de cheminée. Une aile de volume semblable est adossée au mur arrière, formant un « L » avec le corps principal. L'ensemble est implanté le long d'un tracé ancien, sur un terrain paysager planté d'arbres matures, dans la ville de Rosemère.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de la maison Hubert-Maisonneuve repose sur son intérêt architectural. Cette demeure, construite avant 1832, est représentative de la maison rurale d'inspiration française. Ce type d'habitation est issu du savoir-faire et de modèles français qui ont été progressivement adaptés aux conditions climatiques du pays, à la disponibilité des matériaux et à certaines influences stylistiques. La maison Hubert-Maisonneuve en constitue un très bon exemple par son corps de logis en maçonnerie de pierres, son élévation d'un étage et demi et son toit à deux versants. La résidence possède aussi des caractéristiques architecturales propres aux habitations rurales de l'époque construites à Montréal et aux environs. L'absence de crépi et la présence de deux souches de cheminée disposées aux extrémités du faîte en sont des traits distinctifs. En outre, d'autres éléments témoignent de l'influence du mouvement pittoresque sur l'architecture domestique au XIXe siècle. Ce courant esthétique est apparu en Angleterre à la fin du XVIIIe. Il favorise un rapport plus intime entre l'architecture et la nature. La galerie de bois longe toute la façade de la maison. Les larmiers retroussés du toit sont probablement ajoutés au XIXe siècle. Ces deux éléments illustrent l'influence du pittoresque sur l'architecture rurale québécoise.

La valeur patrimoniale de la maison Hubert-Maisonneuve repose également sur son intérêt historique. Elle témoigne de la colonisation d'une partie de la seigneurie des Mille-Îles, dont est issu l'actuel territoire de Rosemère. Les débuts du peuplement dans cette région remontent à 1683. Ce n'est toutefois qu'à partir du XVIIIe siècle que de véritables efforts de colonisation sont entrepris par Marie-Thérèse DuGué de Boisbriand (1671-1744) et sa descendance, seigneurs de l'endroit. Les colons s'établissent, notamment, le long du chemin de la Grande-Côte qui relie les seigneuries de Terrebonne et de la Rivière-du-Chêne (Saint-Eustache). L'une des filles de Mme de Boisbriand, Suzanne Piot de Langloiserie (1700-1769), et son époux, Jean-Baptiste Céloron de Blainville (1696-1756), prennent la relève en 1743. À la mort de Mme de Langloiserie, plusieurs terres longeant le chemin de la Grande-Côte sont défrichées. La seigneurie porte alors le nom de Blainville. En 1792, ce territoire est séparé en deux parts. La partie est, où se trouve l'actuel territoire de Rosemère, est attribuée à Marie-Hypolite de Blainville (1735-1810) et à son mari Louis-Hugues Hertel de Chambly (1731-1817). La maison Hubert-Maisonneuve est déjà construite en 1832, puisqu'elle est léguée par son propriétaire d'alors, Martin Gratton, à sa femme et à ses enfants. La maison Hubert-Maisonneuve constitue l'une des plus anciennes habitations subsistant sur le territoire de la ville.

Source : Ville de Rosemère, 2009.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés de la maison Hubert-Maisonneuve liés à son intérêt architectural comprennent, notamment :
- son volume, dont le corps de logis de plan rectangulaire, l'annexe arrière formant un « L » avec le corps principal, l'élévation d'un étage et demi et le toit à deux versants à larmiers retroussés;
- les matériaux, dont la maçonnerie de pierres non crépie et les éléments architecturaux et ornementaux en bois;
- les ouvertures, dont les fenêtres rectangulaires et les lucarnes à pignon;
- l'ornementation sobre, constituée essentiellement des chambranles;
- la galerie couverte longeant la façade;
- les souches de cheminée en pierre disposées aux extrémités du faîte.

Les éléments clés de la maison Hubert-Maisonneuve liés à son intérêt historique comprennent, notamment :
- son implantation légèrement en retrait de la voie publique, sur un terrain paysager planté d'arbres matures, dans un secteur ancien.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Municipalité (QC)

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Site du patrimoine constitué

Date de reconnaissance

1992/07/13

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Résidence
Logement unifamilial

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Municipalité de Rosemère. 100, rue Charbonneau, Rosemère (Québec) J7A 3W1.

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

93533-82366

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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