Home / Accueil

Église presbytérienne Greenock

Rue Montague, St Andrews, Nouveau-Brunswick, Canada

Reconnu formellement en: 2010/04/06

Cette photographie montre la vue globale de l'église; Town of St. Andrews
Église presbytérienne Greenock - Vue globale
Cette photographie montre le chaire en acajou, 2009; Town of St. Andrews
Église presbytérienne Greenock - La chaire
Cette photographie montre le chêne vert, représentant Greenock, Écosse; Town of St. Andrews
Église presbytérienne Greenock - Chêne

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

1821/01/01 à 1824/01/01

Inscrit au répertoire canadien: 2010/05/26

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La construction de l'église presbytérienne Greenock, qui est reconnue à l'échelle nationale, a débuté en 1821 et s'est terminée en 1824. Cette grande église en bois du néopalladianisme britannique comporte un magnifique vestibule couronné d'une grande flèche éloquente qui est situé devant un temple simple et symétrique de style colonial au pignon orienté vers l'avant. L'église se trouve sur la rue Montague à St. Andrews.

Valeur patrimoniale

L'église presbytérienne Greenock est désignée lieu patrimonial local en raison de son architecture intérieure et extérieure, de son association avec les anciennes luttes religieuses qui existaient à St. Andrews et de son association avec Christopher Scott et l'Écosse. À l'échelle nationale, elle est reconnue pour ses éléments intérieurs et extérieurs, et parce qu'elle marque la croissance du presbytérianisme et de la Kirk of Scotland au Nouveau-Brunswick.

L'église presbytérienne Greenock est reconnue pour être un bon exemple d'architecture palladienne britannique. L'intérieur de l'église est une caractéristique clé du bâtiment. Un balcon supérieur occupe deux côtés de l'église, et l'extrémité sud ouest est soutenue par dix magnifiques piliers en érable piqué. L'élément le plus frappant de l'intérieur est la chaire, qui est une merveille de beauté et d'excellence. La partie supérieure de la chaire est au même niveau que le plancher du balcon. La chaire est faite en érable piqué et en acajou, dont le bois avait été commandé de l'Honduras expressément pour sa construction. Gordon Gilchrist était responsable des travaux liés à la chaire, sur laquelle on ne trouve ni clous ni ferrures. Le coût de la chaire s'est élevé à 500 livres, soit beaucoup plus que le coût de n'importe quelle autre maison du village à l'époque, et deux ouvriers ont mis deux ans à la construire. Le bienveillant Christopher Scott avait obtenu le plan de Greenock, en Écosse, son lieu de naissance.

La structure principale de l'église comporte un grand temple de style colonial, tandis que le vestibule et la tour reflètent le style palladien britannique. Un élément intéressant sur l'extérieur de la tour est une représentation sculptée d'un chêne feuillu, sous lequel est inscrit en grandes lettres : « GREENOCK CHURCH – FINISHED JUNE 1824 » (église Greenock, terminée en juin 1824). Le nom de Greenock, ville natale de Christopher Scott, est une légère modification de « Green Oak » (chêne vert). L'église présente une grande entrée élégante avec de lourdes portes ainsi qu'une imposte à arche flanquée de colonnes corinthiennes et surmontée d'un fronton. Au dessus de l'entrée se trouve une belle fenêtre palladienne avec quatre colonnes corinthiennes cannelées. Ce niveau est couronné d'une horloge et d'une flèche.

L'église presbytérienne Greenock est également reconnue pour son association avec les anciennes luttes religieuses qui existaient à St. Andrews ainsi qu'avec Christopher Scott et l'Écosse. À partir de l'arrivée des Loyalistes en 1783 et jusqu'en 1820, l'Église protestante était la seule à avoir une église à St. Andrews. Le révérend Samuel Andrews était tellement aimé, que les membres de toutes les confessions religieuses ne demandaient pas mieux que d'écouter ses sermons. Lorsque le bien-aimé révérend est mort en 1817, les catholiques, les presbytériens et les autres confessions ont pris des mesures pour former leur propre appartenance religieuse. C'est le révérend John Cassilis de l'Écosse, arrivé à St. Andrews en 1818, qui a inspiré une détermination aux gens de sa congrégation d'avoir leur propre église. En 1821, après avoir recueilli un montant d'argent substantiel, Donald D. Morrison a reçu le contrat de bâtir l'église. Lorsque les fonds ont été épuisés, il a fallu interrompre les travaux de construction jusqu'en novembre 1822.

L'histoire raconte qu'à l'automne de 1822, Christopher Scott, un riche résidant de St. Andrews originaire de l'Écosse, aurait entendu des remarques désobligeantes à l'effet que les presbytériens étaient incapables d'avoir leur propre église. Sans tenir compte des coûts, il a entrepris d'achever la construction de l'église selon ses goûts et à ses propres frais. Une fois terminée, elle s'est avérée l'une des églises les plus belles et les plus dispendieuses de la province.

Source : Archives du comté de Charlotte, vieille prison, St. Andrews, N. B.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques de l'église presbytérienne Greenock incluent notamment :

Extérieur
- le plan et la symétrie de la structure principale du temple ;
- les grandes fenêtres à châssis en bois douze sur douze ;
- les fondations en pierre apparentes ;
- le bardage en bois ;
- le plan et le positionnement du vestibule, du clocher et de la tour de l'horloge ;
- les grandes et lourdes portes doubles en bois ;
- les colonnes doriques cannelées de chaque côté des portes ;
- l'imposte en éventail au-dessus des portes ;
- le grand fronton au-dessus de l'entrée, avec des modillons sous la corniche ;
- la fenêtre palladienne avec quatre colonnes doriques cannelées et consoles cannelées ;
- le toit à fronton du vestibule, avec une fenêtre elliptique pratiquée dans le tympan ;
- la base de la tour sur laquelle figurent un chêne, la date de construction et le nom de l'église entre des chaînes d'angle ;
- l'horloge, le clocher et la flèche surmontant la base de la tour.

Intérieur
- le balcon sur deux côtés ;
- les boiseries en acajou et en érable piqué ;
- les colonnes en érable piqué ;
- la chaire en acajou sur deux niveaux avec des panneaux en érable piqué.

Reconnaissance

Juridiction

Nouveau-Brunswick

Autorité de reconnaissance

Administrations locales (N.-B.)

Loi habilitante

Programme des lieux historiques locaux

Type de reconnaissance

Répertoire municipal de lieux patrimoniaux locaux

Date de reconnaissance

2010/04/06

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Établir une vie sociale et communautaire
Les institutions religieuses
Exprimer la vie intellectuelle et culturelle
L'architecture et l'aménagement

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Religion, rituel et funéraille
Centre religieux ou lieu de culte

Historique

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

Gordon Gilchrist

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Archives du comté de Charlotte, vieille prison, ville de St. Andrews

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

1920

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

RECHERCHE DANS LE RÉPERTOIRE

Recherche avancéeRecherche avancée
Trouver les lieux prochesTROUVER LES LIEUX PROCHES ImprimerIMPRIMER
Lieux proches