Home / Accueil

Rivière Saint-Jean

Fredericton, Nouveau-Brunswick, Canada

Reconnu formellement en: 2010/06/28

Vue aérienne de la rivière Saint-Jean; City of Fredericton
Rivière Saint-Jean
Pas d'image
Pas d'image

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

Inscrit au répertoire canadien: 2011/06/20

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Cette désignation porte sur la partie de la rivière Saint-Jean qui est bordée par les limites est et ouest de la ville de Fredericton, et qui s'étend de la rive sud jusqu'à la limite des hautes eaux sur la rive nord de la rivière. Elle comprend la partie du lit de la rivière qui a été accordée à la Ville de Fredericton en vertu de sa loi d'incorporation de 1848. On retrouve également dans ce coude de la rivière Saint-Jean une importante confluence avec la rivière Nashwaak.

Valeur patrimoniale

La rivière Saint-Jean, un cours d'eau très important de la province, est gravée d'une valeur patrimoniale considérable, notamment par son association depuis des millénaires avec des peuples des Premières Nations. La nation Wolastoqiyik (malécite) avait nommé la rivière « Wolastoq », qui signifie « rivière magnifique ». Le « peuple de la rivière magnifique » est demeuré présent, malgré les efforts de colonisation des Français, des Britanniques et des Américains.

La valeur de cette partie de la rivière Saint-Jean est également liée à son association avec le peuplement après l'arrivée des Européens et avec l'histoire militaire. La quête de contrôle de la vallée de la rivière Saint-Jean a commencé à la fin du XVIIe siècle. En 1691, Joseph Robineau de Villebon, alors gouverneur de l'Acadie, avait entrepris la construction du fort Saint Joseph, communément appelé Fort Nashwaak, à l'embouchure de la Nashwaak. En 1696, la garnison a réussi à contrecarrer une attaque menée sur le fort par les miliciens de la Nouvelle-Angleterre, mais le Fort Nashwaak a été démantelé peu de temps après la mort de Joseph Robineau de Villebon en 1700.

En 1758, le colonel Robert Monckton a entrepris la campagne de la rivière Saint-Jean, au cours de laquelle les Britanniques ont brûlé tous les villages acadiens situés le long de la rivière. La ville florissante qui se trouvait à pointe Sainte-Anne (aujourd'hui Fredericton) a été brûlée en février 1759, et à la fin de la campagne sur la rivière Saint-Jean, la région a passé sous contrôle britannique.

Les fluctuations de l'économie de cette région sont ensuite demeurées liées à la rivière par l'établissement de postes de traite. Le peuplement intérieur n'a été rendu possible que par les eaux navigables de la rivière Saint-Jean et, avec l'arrivée des Loyalistes à la pointe Sainte Anne en 1783, la rivière s'est transformée en un carrefour d'activité. La rivière a également contribué à l'aménagement de la ville de Fredericton. En 1827, une loi de la Législature a établi onze lieux de débarquement publics le long du littoral de Fredericton. Afin de donner accès à ces lieux de débarquement publics, des rues de Fredericton ont été prolongées jusqu'aux abords de la rivière. La relation et la dépendance de la ville à l'égard de la rivière ont donné naissance à des industries locales telles que la construction navale. La partie du lit de la rivière qui s'écoule le long de la limite municipale a été accordée à la Ville de Fredericton en vertu de sa loi d'incorporation en 1848.

Les vestiges des ouvrages de traversée, l'utilisation passée de la rivière comme source d'eau potable domestique, la montée et le déclin des services de traversier et de la construction navale, ainsi que la menace toujours présente d'inondation reflètent le dynamisme avec lequel cette partie de la rivière Saint-Jean a façonné la ville de Fredericton et a caractérisé ses citoyens.

Source : Ville de Fredericton, dossiers des lieux patrimoniaux locaux, « Rivière Saint-Jean »

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques qui ont trait à la partie de la rivière Saint-Jean située le long des limites de la ville de Fredericton incluent notamment :
- la partie du lit de la rivière accordée à la Ville de Fredericton en vertu de sa loi d'incorporation de 1848 ;
- son association avec des peuples des Premières Nations qui s'étend depuis des millénaires, y compris les ressources archéologiques connues et potentielles ;
- le rôle qu’elle a joué pour faciliter le peuplement intérieur ;
- son rôle principal dans le commerce et la navigation ;
- les trois ponts qui relient les rives opposées, y compris les piliers visibles de l'ancien pont de la rue Carleton ;
- les sites des anciens débarcadères de traversier.

Reconnaissance

Juridiction

Nouveau-Brunswick

Autorité de reconnaissance

Administrations locales (N.-B.)

Loi habilitante

Loi sur la conservation du patrimoine

Type de reconnaissance

Lieu historique local (municipal)

Date de reconnaissance

2010/06/28

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Exprimer la vie intellectuelle et culturelle
La philosophie et la spiritualité
Un territoire à peupler
Les habitants et l'environnement naturel
Économies en développement
Communications et transport
Un territoire à peupler
Immigration et migration
Un territoire à peupler
Les établissements
Un territoire à peupler
Les premiers habitants du Canada

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Environnement
Élément naturel
Transport maritime
Route

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ville de Fredericton, dossier des lieux patrimoniaux locaux, « Rivière Saint-Jean »

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

2130

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

RECHERCHE DANS LE RÉPERTOIRE

Recherche avancéeRecherche avancée
Trouver les lieux prochesTROUVER LES LIEUX PROCHES ImprimerIMPRIMER
Lieux proches