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Lieu historique national du Canada du Morrin College – Ancienne-Prison-de-Québec

44, Chaussée des Écossais, Québec, Québec, G1R, Canada

Reconnu formellement en: 1981/11/13

Vue du pavillon central projeté avec porche à fronton sur l'entrée centrale.; Parks Canada | Parcs Canada, Andrew Waldron, 2014.
Vue du pavillon central projeté
Vue de l'intérieur de la bibliothèque.; Parks Canada | Parcs Canada, Andrew Waldron, 2014.
Vue de la bibliothèque.
Hall d'entrée et escaliers avec luminaires suspendus; Parks Canada | Parcs Canada, Andrew Waldron, 2014.
Hall d'entrée et escaliers.

Autre nom(s)

Lieu historique national du Canada du Morrin College – Ancienne-Prison-de-Québec
Morrin College – Former Québec Prison
Morrin College – ancienne prison de Québec
Old Prison of Québec (Morrin College)
La vieille prison de Québec (Morrin College)

Liens et documents

Date(s) de construction

1808/01/01 à 1814/01/01

Inscrit au répertoire canadien: 2005/01/25

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada du Morrin College – Ancienne-Prison-de-Québec est un imposant bâtiment public en pierre de quatre étages situé à Québec. Il a été construit au cours de la période 1808-1814 pour servir de prison. Converti en collège en 1868, il abrite depuis lors la bibliothèque et les archives de la Société littéraire et historique de Québec. La reconnaissance officielle correspond au bâtiment sur son lot au moment de la désignation.

Valeur patrimoniale

L’édifice du Morrin College – ancienne prison de Québec a été désigné lieu historique national du Canada pour les raisons suivantes:
- cette ancienne prison a été la première prison au Canada à avoir été inspirée des idées du réformateur britannique John Howard;
- l’édifice est un des premiers à Québec à obéir aux principes du classicisme britannique;
- l’édifice abrite la Literary and Historical Society of Québec et sa bibliothèque depuis 1868 et il se trouve donc associé à une organisation d’importance historique nationale.


Suivant les principes de Howard, le plan intérieur de la prison prévoyait la séparation des détenus dans des blocs cellulaires selon le type et la gravité de leur crime. Chaque bloc comprenait une aire commune réservée aux activités de réadaptation et donnant accès à des latrines. La prison fut également l’un des premiers édifices carcéraux totalement séparés d’un palais de justice.

Conçu par l’architecte québécois François Baillairgé (1759-1830), le bâtiment reflète les traditions de l’architecture palladienne, telle que pratiquée en Angleterre, et de l’architecture française. Importé par des administrateurs et des ecclésiastiques britanniques après la conquête, le style néopalladien est devenu populaire au Canada au début du XIXe siècle pour l’architecture domestique et religieuse. Baillairgé a été l’un des premiers architectes québécois à construire un bâtiment administratif inspiré de ce style. Il a donné au bâtiment une apparence originale en faisant appel à des dimensions et à des ornements inhabituels et en disposant les diverses composantes selon un arrangement français du XVIe siècle fondé sur un rapport mathématique. Les menuisiers Charles Marié et Pierre Fauché, le charpentier J.-Baptiste Bédard, les maçons Édouard Cannon et fils, le verrier Pierre Romain et le ferronier Pierre le François font partie des artisans qui ont participé à la construction de la prison. Le bâtiment a été converti en collège anglophone en 1868 suite aux travaux de l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy. Depuis lors, il est devenu le siège de la Société littéraire et historique de Québec, elle-même une institution désignée d’importance historique nationale.

Source : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbaux, novembre 1981 et juin 2008

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques clés associés à la valeur patrimoniale de ce lieu comprennent :
- son emplacement à l’intérieur de la vieille ville;
- le style néopalladien, évident dans la masse rectangulaire du bâtiment pourvu d’un avant-corps central portant fronton et doté de détails classiques, notamment le portail à frontons de l’entrée centrale, les pilastres doriques d’ordre colossal et l’intégration de baies entre les triglyphes de la frise;
- la disposition régulière et symétrique des fenêtres à guillotine sur l’ensemble du bâtiment;
- les traces de la finition d'origine en crépi des murs extérieurs;
- l’excellente exécution et les matériaux de très grande qualité;
- la construction en pierre et les détails;
- les vestiges du plan intérieur original, notamment les cachots du soubassement et les blocs cellulaires du rez-de-chaussée surélevé;
- les graffiti des espaces carcéraux;
- l’aménagement intérieur réalisé par Joseph-Ferdinand Peachy.

Reconnaissance

Juridiction

Fédéral

Autorité de reconnaissance

Gouvernement du Canada

Loi habilitante

Loi sur les lieux historiques nationaux

Type de reconnaissance

Lieu historique national du Canada

Date de reconnaissance

1981/11/13

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

1867/01/01 à 1867/01/01

Thème - catégorie et type

Exprimer la vie intellectuelle et culturelle
L'architecture et l'aménagement
Gouverner le Canada
La sécurité et la loi

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Éducation
Établissement d'enseignement postsecondaire

Historique

Gouvernement
Établissement de correction

Architecte / Concepteur

François Baillairgé, Joseph-Ferdinand Peachy

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Direction générale des affaires autochtones et du patrimoine culturel, Centre de documentation, 3e étage, salle 366 30, rue Victoria Gatineau (Québec) J8X 0B3

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

688

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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