Description du lieu patrimonial

La résidence de St. Andrews est un grand bâtiment de trois étages, en forme de L, coiffé d’un large toit à mansarde croisée. Les murs extérieurs sont entièrement revêtus de bardeaux de cèdre. Un porche vitré protège l’entrée. La résidence se trouve à la base d’une colline densément boisée, avec vue sur la baie Passamaquoddy. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

La résidence de St. Andrews a été désignée édifice fédéral du patrimoine classé en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’elle présente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’elle occupe au sein de son milieu.

Valeur historique
La résidence est associée au thème de l’engagement précoce du Canada à l’égard de la recherche, de la gestion et de la prise en charge des ressources maritimes. Les préoccupations concernant les pêcheries canadiennes remontent aux débuts de la confédération et, en dépit de la mise en oeuvre immédiate de programmes de contrôle environnemental et d’aquaculture pour contrer le problème déjà apparent de l’épuisement des stocks de poissons, il devint vite manifeste qu’il fallait adopter une approche scientifique systématique pour attaquer le problème à sa source. La création de la station biologique de St. Andrews et de la station biologique du Pacifique à Nanaimo en 1908 correspond à l’aboutissement des pressions exercées en la matière par les scientifiques canadiens. Maints éminents scientifiques, pionniers dans leur domaine, ont résidé ici, dont le Dr J. J. R. Macleod qui, avec Frederick Banting, a décroché le prix Nobel pour avoir découvert le traitement du diabète par l’insuline.

Valeur architecturale
La résidence est un bel exemple du style Domestic Revival américain : l’ossature en bois est couverte de planches, le tout revêtu de bardeaux de cèdre. Le bâtiment présente des proportions, des couleurs et des détails élégants et ses caractéristiques en font un bon exemple du genre. Bien construite, la résidence reflète la qualité de l’exécution et des matériaux utilisés.

Valeur environnementale
L’importance environnementale de ce bâtiment réside dans son cadre naturel, soit le campus de la station dont il est d’ailleurs le plus ancien bâtiment. Le campus est un ensemble de bâtiments inspirés de différents styles architecturaux datant de 1908 aux années 1970. La résidence se trouve au pied d’une colline boisée et donne sur la baie Passamaquoddy et le dépôt de poisson.

Références :
Mattie Heritage Enterprises, Station biologique de St. Andrews, chemin Brandy Cove, St. Andrews (Nouveau-Brunswick). Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine rapport de recherche 97-103.

Résidence, Station biologique de St. Andrews, chemin Brandy Cove, St. Andrews (Nouveau-Brunswick). Énoncé de la valeur patrimoniale 97-103.

Éléments caractéristiques

Les éléments suivants, qui définissent le caractère de la résidence, devraient être respectés, par exemple :

sa conception inspirée du style Domestic Revival américain et la qualité des matériaux et de l’exécution, c’est-à-dire :

-sa forme simple, en L;
-la distribution du bâtiment sur trois étages et demi;
-le large toit en mansarde croisée;
-l’ossature et la couverture en bois, et le revêtement en bardeaux de cèdre;
-les détails décoratifs.

La façon dont le bâtiment affirme le cachet pittoresque du bord de l’eau, c’est-à-dire :

-son emplacement panoramique sur un lopin de terre au bord de l’eau, au pied d’une colline boisée.