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Chapelle de procession de Saint-Nicolas

Rang Saint-Joseph, Les Éboulements, Québec, G0A, Canada

Reconnu formellement en: 1961/12/06

Chapelle de procession de Saint-Nicolas; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2006
Vue avant
Chapelle de procession de Saint-Nicolas; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2006
Vue latérale
Chapelle de procession de Saint-Nicolas; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Pierre Lahoud, 2004
Vue aérienne

Autre nom(s)

Chapelle de procession de Saint-Nicolas
Chapelle de procession Sud-Ouest de Saint-Nicolas

Liens et documents

Date(s) de construction

Inscrit au répertoire canadien: 2006/03/13

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La chapelle de procession de Saint-Nicolas classée en 1961, est un petit édifice religieux construit pendant la première moitié du XIXe siècle. Cette chapelle en bois présente une nef de plan rectangulaire terminée par une abside en hémicycle. Elle est coiffée d'un toit à deux versants légèrement retroussés et un clocher surmonte le faîte en façade. Déménagée en 1969 de son emplacement initial au coeur du noyau ancien de Saint-Nicolas dans l'arrondissement municipal des Chutes-de-la-Chaudière-Ouest de la ville de Lévis, elle occupe maintenant le site du moulin Laterrière dans la municipalité des Éboulements.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de la chapelle de procession de Saint-Nicolas réside dans son intérêt ethnologique. Les chapelles de procession sont des édifices de confession catholique érigés le plus souvent en l'honneur de la Vierge, d'un saint ou d'une sainte. On en construit du début du XVIIIe siècle jusque vers 1900, tandis que le rituel des processions, fort répandu au Québec, disparaîtra graduellement dans les années 1960. Ces chapelles, qui se présentent comme des églises ramenées à l'échelle de l'individu et de la famille, font « descendre Dieu dans la rue ». Elles servent notamment de lieux de rassemblement pour les paroissiens lors de manifestations liturgiques telles les Rogations et la procession du saint sacrement à la Fête-Dieu. Construites par paire de part et d'autre de l'église paroissiale, elles délimitent l'espace villageois. Elles constituent autant de repères visuels qui marquent l'entrée et la sortie des villages dans la vallée du Saint-Laurent et participent à la sacralisation du paysage québécois. À la fin du XVIIIe siècle ou dans la première moitié du XIXe siècle, deux chapelles de procession ont été construites aux extrémités du noyau villageois de Saint-Nicolas. Jusqu'en 1968, cette chapelle était située au sud-ouest de la première église aujourd'hui disparue.

La valeur patrimoniale de la chapelle de procession de Saint-Nicolas réside également dans sa représentativité par rapport à un type d'édifice religieux. L'architecture des chapelles de procession s'inspire de celle des églises, mais elle adopte un plan plus simple et une facture plus dépouillée. Cette chapelle constitue un exemple de l'influence française dans l'architecture religieuse, qui se matérialise dans la nef de plan rectangulaire terminée par une abside en hémicycle et le toit à deux versants surmonté d'un petit clocher sur le faîte en façade. Bien que remontée sur un autre site et en grande partie reconstituée, elle se classe parmi les plus anciennes chapelles de bois qui subsistent au Québec.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés de la chapelle de procession de Saint-Nicolas liés à sa représentativité par rapport à un type d'édifice religieux incluent, entre autres :
- les caractéristiques rattachées à l'architecture religieuse d'inspiration française, dont la nef de plan rectangulaire terminée par une abside en hémicycle, le toit à deux versants légèrement retroussés couvert de bardeaux de cèdre, la position sur le faîte en façade du clocher composé d'une base carrée, d'une lanterne octogonale et d'une flèche couronnée d'une croix et d'un coq;
- les matériaux, dont la structure en bois, le pignon lambrissé de planches de bois à clins et le parement des murs en planches verticales;
- les ouvertures, dont la porte rectangulaire à double vantail et les deux fenêtres rectangulaires à battants à 20 carreaux des longs-pans avec chambranle et contrevents.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique classé

Date de reconnaissance

1961/12/06

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Religion, rituel et funéraille
Centre religieux ou lieu de culte

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture et des Communications. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92602-81307

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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