Autre nom(s)
s/o
Liens et documents
Date(s) de construction
Inscrit au répertoire canadien:
2006/03/13
Énoncé d'importance
Description du lieu patrimonial
La chapelle de procession de Saint-Nicolas, classée en 1961, est un petit édifice religieux construit à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle. Cette chapelle en pierre crépie présente une nef de plan rectangulaire terminée par une abside en hémicycle. Elle est coiffée d'un toit à deux versants légèrement retroussés et un clocher surmonte le faîte en façade. La chapelle de Saint-Nicolas est située dans l'arrondissement municipal des Chutes-de-la-Chaudière-Ouest de la ville de Lévis, au coeur du noyau ancien de Saint-Nicolas, où quelques maisons centenaires ont été préservées.
Valeur patrimoniale
La valeur patrimoniale de la chapelle de procession de Saint-Nicolas repose sur son intérêt ethnologique. Coutume héritée de la France médiévale et apportée en Nouvelle-France par les premiers colons, la procession est une pratique de la liturgie catholique fortement enracinée dans la culture populaire. Elle est encouragée par le haut clergé qui autorise la construction de chapelles dès 1660. Les chapelles de procession sont fréquemment érigées en l'honneur de la Vierge, d'un saint ou d'une sainte. Elles se présentent comme des églises ramenées à l'échelle de l'individu et de la famille et font « descendre Dieu dans la rue ». Elles servent notamment de lieux de rassemblement des fidèles lors de manifestations liturgiques telles les Rogations et la procession du saint sacrement à la Fête-Dieu. Construites par paire de part et d'autre de l'église paroissiale, elles délimitent l'espace villageois. Elles constituent des repères visuels qui marquent l'entrée et la sortie des villages dans la vallée du Saint-Laurent et participent à la sacralisation du paysage québécois. On construira des chapelles de procession jusque vers 1900, tandis que la coutume des processions disparaîtra graduellement au cours des années 1960. La chapelle de procession de Saint-Nicolas, érigée à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle au nord-est de la première église aujourd'hui disparue, a déjà eu son pendant au sud-ouest de la paroisse. Ce bâtiment, également classé, s'élève depuis 1969 dans la municipalité des Éboulements.
La valeur patrimoniale de la chapelle de procession de Saint-Nicolas repose également sur sa représentativité par rapport à un type d'édifice religieux. L'architecture des chapelles de procession s'inspire de celle des églises, mais elle adopte un plan plus simple et une facture plus dépouillée. Cette chapelle constitue un exemple de l'influence française dans l'architecture religieuse, qui se matérialise dans la nef de plan rectangulaire terminée par une abside en hémicycle et le toit à deux versants légèrement retroussés surmonté d'un petit clocher sur le faîte en façade.
Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.
Éléments caractéristiques
Les éléments clés de la chapelle de procession de Saint-Nicolas liés à son intérêt ethnologique comprennent, entre autres :
- sa situation en bordure de la rue, à moins d'un kilomètre au nord-est de la première église paroissiale aujourd'hui disparue.
Les éléments clés de l'architecture de la chapelle de procession de Saint-Nicolas liés à sa représentativité par rapport à un type d'édifice religieux comprennent, entre autres :
- les caractéristiques rattachées à l'architecture religieuse d'inspiration française, dont la nef de plan rectangulaire terminée par une abside en hémicycle, la maçonnerie de pierre crépie, le toit à deux versants légèrement retroussés couvert en bardeaux de cèdre, la position sur le faîte en façade du clocher composé d'une base carrée, d'une lanterne et d'une flèche surmontée d'une croix;
- les ouvertures, dont les deux fenêtres rectangulaires à battants à 24 petits carreaux sur chacun des longs-pans avec leurs contrevents et la porte à double vantail encadrée d'un chambranle en façade;
- les caractéristiques intérieures, dont les murs en pierre crépis, la voûte lambrissée de planches horizontales, le cul-de-four à huit pans ainsi que la corniche à denticules au sommet des murs.
Reconnaissance
Juridiction
Québec
Autorité de reconnaissance
Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine
Loi habilitante
Loi sur les biens culturels
Type de reconnaissance
Monument historique classé
Date de reconnaissance
1961/12/06
Données sur l'histoire
Date(s) importantes
s/o
Thème - catégorie et type
Catégorie de fonction / Type de fonction
Actuelle
Historique
- Religion, rituel et funéraille
- Centre religieux ou lieu de culte
Architecte / Concepteur
s/o
Constructeur
s/o
Informations supplémentaires
Emplacement de la documentation
Ministère de la Culture et des Communications. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5
Réfère à une collection
Identificateur féd./prov./terr.
92879-81654
Statut
Édité
Inscriptions associées
s/o