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Maison Pagan-O'Neil

235, rue Queen, St. Andrews, Nouveau-Brunswick, E5B, Canada

Reconnu formellement en: 1978/09/13

Maison Pagan-O'Neil - vue vers l'ouest, 2007; Province of New Brunswick
Maison Pagan-O'Neil
Maison Pagan-O'Neil - vue vers le sud, 2007; Province of New Brunswick
Maison Pagan-O'Neil
Pas d'image

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

Inscrit au répertoire canadien: 2007/08/08

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La maison Pagan-O’Neil est un bâtiment de deux étages en forme de « L » avec un toit à pignon. Sa charpente est en bois et elle se trouve sur la rue Queen, dans la ville de St. Andrews.

Valeur patrimoniale

La maison Pagan-O’Neil est désignée lieu historique provincial en raison de sa valeur architecturale et pour son association avec les personnes qui l’ont occupée.

Les premiers colons loyalistes arrivèrent à St. Andrews avec tous leurs biens en octobre 1783 en provenance de Castine, dans l’État du Maine. Plusieurs avaient désassemblé les maisons en bois qu’ils s’étaient bâties, pour les transporter par bateau et les reconstruire à St. Andrews. C’est une de ces structures, provenant de Castine et érigées à St. Andrews vers 1785, qui constituait la partie principale de la maison Pagan-O'Neil. Cette résidence est l'un des plus anciens bâtiments de la ville. Elle constitue également un excellent exemple du style géorgien qui caractérise une bonne portion de son parc résidentiel. Elle est formée d’une section de deux étages mesurant 41 pi 0 po par 18 pi 6 po donnant sur la rue Frederick et d’une aile en retour de 40 pi 6 po par 19 pi 5 po s’élevant sur deux étages sur la rue Queen. Un petit porche recouvre l’entrée de la rue Queen.

Le premier propriétaire de la maison, le loyaliste Robert Pagan (1750-1821), s’est imposé comme le plus éminent commerçant de toute la région de Passamaquoddy. Il a également été magistrat, juge, membre de l'assemblée législative et colonel dans la milice. Par ailleurs, Pagan a joué un rôle clé dans le processus de délimitation de la frontière entre le Nouveau-Brunswick et le Maine. En effet, la découverte des vestiges de la colonie du Sieur de Monts et de Champlain, qu’il a faite conjointement avec l’arpenteur Thomas Wright en 1797, a permis de déterminer l’identité véritable de la rivière Ste Croix qui apparaissait dans les documents d’époque et dont la nature demeurait un mystère. En 1815, M. Pagan était l’un des douze hommes les plus riches de la province et, en 1820, il est devenu membre fondateur et actionnaire de la Banque du Nouveau-Brunswick.

La maison porte aussi le nom de la famille O’Neil qui l’a occupée entre 1869 et 1974.

Source: Ministère Mieux-être, Culture et Sport - Direction du Patrimoine - dossier du lieu: vol.III-12765-1/19

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques qui décrivent l'architecture de la maison Pagan-O’Neil incluent notamment :
- la structure généralement vernaculaire de conception géorgienne, se distinguant à l’extérieur par cinq fenêtres en baie disposées de façon symétrique sur les deux étages faisant face à la rue Frederick et par un espace où se trouvait autrefois la porte centrale du rez-de-chaussée ;
- le toit à pignon d’inclinaison moyenne avec fenêtres au grenier ;
- la cheminée centrale en brique ;
- l’absence de soffite et d’avant toit;
- plan rectangulaire de deux étages ;
- dépouillement général et absence d’ornementation ;
- la réplique des matériaux extérieurs représentant le revêtement et les moulures d'origine, notamment clins horizontaux et bardeaux en bois, garnitures des fenêtres peintes, planches cornières et garnitures de soffite minces et sans ornement ;
- les murs de fondation en moellons de grès rouge non assisés.

Les éléments caractéristiques qui décrivent l'intérieur de la maison Pagan-O’Neil incluent notamment :
- les cimaises de protection finement travaillées, lambrissage à panneaux et pilastres cannelés enchâssant les poteaux corniers de la salle à manger du rez-de-chaussée ;
- la structure du rez-de-chaussée et du toit visible, constituée de grosses poutres équarries à la main, avec joints à mortaises, supportant de larges planches de bois ;
- les paires de nombres gravées dans les pièces correspondantes de la structure du toit, datant probablement du désassemblage effectué à Castine ;
- les cloisons intérieures de l’entrée à l’étage supérieur de l'ancienne section faites de planches de pin larges et minces, posées verticalement ;
- au premier étage, les lames de parquet en bois mou apparentes ;
- les garnitures en bois peint, moulures couronnées et plinthes d’origine partout dans la maison ;
- les escaliers partout dans la maison, dont l'escalier tournant principal avec ses balustres carrés en bois et son grand poteau de départ également carré ;
- l’escalier tournant menant au grenier ;
- les manteaux de foyer exquis avec ornementation détaillée de style géorgien partout dans la maison ;
- l’escalier dans l’aile en retour.

Reconnaissance

Juridiction

Nouveau-Brunswick

Autorité de reconnaissance

Province du Nouveau-Brunswick

Loi habilitante

Loi protection des lieux historiques, para. 2(1)

Type de reconnaissance

Loi protection des lieux historiques - historique

Date de reconnaissance

1978/09/13

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

1869/01/01 à 1974/01/01

Thème - catégorie et type

Exprimer la vie intellectuelle et culturelle
L'architecture et l'aménagement
Un territoire à peupler
Immigration et migration

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Résidence
Logement unifamilial

Historique

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Direction du Patrimoine - Dossier de lieu - Maison Hansen

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

19

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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