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Site historique du Village-Minier-de-Bourlamaque

Avenue Perreault, Val-d'Or, Québec, J9P, Canada

Reconnu formellement en: 1979/06/01

Site historique du Village-Minier-de-Bourlamaque; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Pierre Lahoud, 2005
Vue aérienne
Site historique du Village-Minier-de-Bourlamaque; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2007
Vue d'ensemble
Site historique du Village-Minier-de-Bourlamaque; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2007
Vue d'ensemble

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

1935/01/01

Inscrit au répertoire canadien: 2008/03/17

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Le site historique du Village-Minier-de-Bourlamaque, classé en 1979, est une agglomération industrielle planifiée en 1935 pour la compagnie Lamaque Gold Mines. La désignation s'applique à l'ensemble de l'ancien village minier, qui couvre une superficie de 22 hectares et comprend 82 bâtiments à vocation résidentielle et de services. La trame plus ou moins orthogonale est formée par deux longues avenues orientées est-ouest et cinq rues perpendiculaires. Le secteur de la direction, qui compte des demeures et des bâtiments collectifs comme l'hôpital, occupe une petite colline au nord de la localité. Le quartier ouvrier se compose de résidences unifamiliales en billots d'épinette conçues selon quatre plans types. Le site historique du Village-Minier-de-Bourlamaque se situe dans l'actuelle ville de Val-d'Or.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale du site historique du Village-Minier-de-Bourlamaque repose sur son intérêt pour l'histoire minière du Québec. En effet, cette agglomération est le témoin direct de la grande ruée vers l'or qui a eu cours en Abitibi à partir des années 1930. Des gisements aurifères ont été découverts en 1923 dans le canton de Rouyn, et d'autres le sont au début des années 1930 autour des sources de la rivière Harricana, près de Val-d'Or. C'est dans ce secteur, alors appelé « vallée de l'or », que sera établi le village de Bourlamaque. Entre 1927 et 1950, le centre de l'activité minière québécoise se déplace donc vers l'Abitibi-Témiscamingue. Durant cette période, la région fournit plus de la moitié de la valeur de la production minérale de la province. Des hommes en quête de travail y accourent par milliers dans l'espoir de se trouver un emploi, la crise économique qui affecte grandement l'industrie québécoise, et plus particulièrement le secteur manufacturier, ayant fait un grand nombre de chômeurs. Ainsi, en l'espace de 25 ans, 50 000 personnes s'installent dans les centres miniers de l'Abitibi-Témiscamingue. Le village de Bourlamaque est construit en 1935 afin de desservir la mine Lamaque, qui compte parmi les plus grands producteurs d'or de l'histoire du Québec.

La valeur patrimoniale du site repose aussi sur son intérêt urbanistique, en tant que village de compagnie. L'aménagement de ces agglomérations, situées à proximité d'usines d'exploitation de ressources naturelles, reposent sur la conviction que des logements et un environnement adéquats favorisent la stabilité et la productivité des employés. C'est dans cet esprit que la Teck-Hughes Gold Mines Limited commande le plan d'urbanisme de Bourlamaque vers 1934. La trame plus ou moins orthogonale comprend deux longues avenues orientées est-ouest et cinq rues perpendiculaires. Comme à l'habitude, l'organisation tient compte de la hiérarchie sociale, avec son secteur réservé aux cadres et aux dirigeants. Ainsi, les trois résidences de la direction ainsi que l'hôpital sont bâtis sur une petite colline boisée, à proximité des installations de production et en bordure de l'avenue Perry. Le quartier ouvrier se compose de résidences unifamiliales en billots d'épinette. Avec ses 82 bâtiments, le village minier de Bourlamaque est un exemple remarquablement bien conservé des villes de compagnie québécoises de taille moyenne érigées entre 1890 et 1950, et plus particulièrement de celles créées durant l'entre-deux-guerres.

La valeur patrimoniale du site repose également sur son intérêt architectural. Le Village-Minier-de-Bourlamaque comprend deux types de bâtiments résidentiels caractéristiques des villes de compagnie, soit les résidences cossues des membres de la direction et les maisons ouvrières. Les trois demeures de la direction se démarquent des maisons ouvrières par leur style et par leur parement en stuc blanc. Les maisons du surintendant et des invités sont de style Tudor, reconnaissable notamment aux nombreux pignons et au colombage apparent. La résidence du président est de facture moderne avec un toit plat et des murs dépourvus d'ornementation. Les habitations ouvrières, beaucoup plus modestes, sont en billots d'épinette et ont été conçues selon quatre plans types. Bien conservé, l'ensemble exprime toujours le caractère particulier qu'avait la localité dans les années 1930.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés liés à l'intérêt historique du Village-Minier-de-Bourlamaque comprennent, notamment :
- sa situation dans la MRC de La Vallée-de-l'Or.

Les éléments clés liés à l'intérêt urbanistique du Village-Minier-de-Bourlamaque comprennent, notamment :
- la trame orthogonale composée de deux longues avenues et de cinq rues perpendiculaires;
- l'aménagement de secteurs distincts pour les différentes fonctions (résidentielle et de services);
- le secteur ouvrier comprenant de modestes résidences unifamiliales en billots d'épinette construites selon quatre plans types ainsi que les maisons de pension et la cafétéria;
- le secteur de la direction, établi en bordure de l'avenue Perry sur une colline boisée au nord de l'agglomération, comprenant les résidences des dirigeants (deux de style Tudor et une moderne, toutes trois recouvertes de stuc blanc), le pavillon d'accueil et l'hôpital.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Site historique classé

Date de reconnaissance

1979/06/01

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Communauté
Ville

Architecte / Concepteur

Matthew M. Dineen

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92836-81608

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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