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Maison Perrine-Charles-Cherrier

410, Place Jacques-Cartier, Montréal, Québec, H2Y, Canada

Reconnu formellement en: 1966/07/14

Maison Perrine-Charles-Cherrier; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2007
Vue latérale
Maison Perrine-Charles-Cherrier; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2007
Vue avant
Pas d'image

Autre nom(s)

Maison Viger
Maison Perrine-Charles-Cherrier

Liens et documents

Date(s) de construction

1813/01/01

Inscrit au répertoire canadien: 2008/04/23

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La maison Perrine-Charles-Cherrier, classée en 1966, est une demeure urbaine à fonction mixte construite en 1813 et agrandie en 1817. L'immeuble en pierre de plan rectangulaire, à deux étages et demi, est coiffé d'un toit brisé. La maison est située à proximité de la place Jacques-Cartier, dans l'arrondissement municipal de Ville-Marie de la ville de Montréal.

La maison Perrine-Charles-Cherrier fait partie de l'arrondissement historique de Montréal. Elle avoisine trois autres biens classés, soit la maison Marie-Pierre-Viger, l'auberge Del Vecchio et l'entrepôt Pierre-Del Vecchio.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de la maison Perrine-Charles-Cherrier repose sur son intérêt urbanistique. Au début du XIXe siècle, l'usage de la voiture à cheval se répand dans les villes, et un nouveau type de lotissement se développe. Les lots sont aménagés de façon à créer des ruelles, qui rendent les propriétés accessibles par l'arrière. La maison Perrine-Charles-Cherrier n'occupe qu'une partie de la largeur du lot. L'espace à l'arrière de l'immeuble et des bâtiments voisins permet à la famille Viger de créer un passage, la « ruelle Viger » (rue Saint-Amable), qui relie la rue Saint-Vincent et la place du Marché-Neuf (place Jacques-Cartier). La maison Perrine-Charles-Cherrier témoigne ainsi de l'adaptation du lotissement aux nouveaux modes de circulation.

La valeur patrimoniale de maison Perrine-Charles-Cherrier repose également sur son intérêt architectural. L'édifice est représentatif des maisons urbaines montréalaises de la première moitié du XIXe siècle. Ces résidences portent encore la marque des savoir-faire d'origine française, tout en intégrant des éléments issus du néoclassicisme, introduit par les architectes et les entrepreneurs d'origine britannique. La maison Perrine-Charles-Cherrier est une illustration de ce type par sa maçonnerie en moellons, ses chambranles et ses chaînes d'angle en pierre de taille, son mur coupe-feu, ses fenêtres à battants à petits carreaux ainsi que l'ordonnance régulière de ses ouvertures. Elle se distingue toutefois par son toit brisé et ses lucarnes en chien assis, qui constituent alors des composantes architecturales rares.

La valeur patrimoniale de cette maison repose aussi sur son association avec les Viger, une importante famille de Montréal apparentée aux Cherrier et aux Papineau. La demeure est construite en 1813 et agrandie en 1817 pour Périne-Charles Cherrier (1746-1823), veuve de Denis Viger (1741-1805), marchand et homme politique, et mère de Denis-Benjamin Viger (1774-1861), figure principale de cette famille. La carrière politique de ce dernier, qui est aussi avocat et journaliste, s'étend de 1808 à 1858. Il est l'un des principaux inspirateurs de l'idéologie du parti canadien, puis du parti patriote. Au moment des rébellions de 1837 et de 1838, il fait partie des chefs patriotes qui sont emprisonnés de manière préventive. Les Cherrier et les Viger possédaient de nombreuses propriétés à Montréal, et notamment dans le Vieux-Montréal.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2005.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés de l'implantation de la maison Perrine-Charles-Cherrier incluent, notamment :
- sa situation dans l'arrondissement historique de Montréal;
- la proximité de trois autres biens classés, soit la maison Marie-Pierre-Viger, l'auberge Del Vecchio et l'entrepôt Pierre-Del Vecchio.

Les éléments clés de l'architecture de la maison Perrine-Charles-Cherrier incluent, notamment :
- son volume rectangulaire, étroit et profond, l'élévation de deux étages et demi et le toit brisé;
- la maçonnerie en moellons avec chaînes d'angle et encadrements en pierre de taille ainsi que le mur coupe-feu séparant les deux parties;
- la cheminée du mur ouest;
- la porte centrale de la façade de la rue Saint-Amable et la disposition régulière des fenêtres à petits carreaux et des lucarnes en chien assis.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique classé

Date de reconnaissance

1966/07/14

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Résidence
Logement unifamilial

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92438-81085

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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