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Phare

Île-Rouge, Québec, Canada

Reconnu formellement en: 1988/05/26

Vue de la façade générale du phare, qui montre les fenêtres à battants en ogive et l’entrée en forme d’arc, vers 1975.; Transport Canada / Transports Canada, circa/vers 1975.
Vue de la façade générale
Vue de la façade générale du phare, qui montre la construction en maçonnerie de pierres revêtue d’un parement en pierre de taille lisse, vers 1975.; Transport Canada / Transports Canada, circa/vers 1975.
Vue de la façade générale
Pas d'image

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

1848/01/01

Inscrit au répertoire canadien: 2008/10/30

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Le phare se dresse du haut de ses 15,5 mètres (51 pieds) sur le rivage de l’île Rouge. Le phare consiste en une tour circulaire en maçonnerie de pierres avec une corniche circulaire, une plate-forme et une lanterne à plusieurs faces. La plate-forme est ceinturée par un garde-fou décoratif en fer et en cordage. La tour possède un parement en pierre de taille lisse interrompu par trois cordons régulièrement espacés qui ressemblent à des anneaux. Trois fenêtres à battants en ogive se trouvent entre ces cordons et s’élèvent verticalement au-dessus de l’entrée voûtée. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

Le phare est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’il présente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’il occupe dans son milieu.

Valeur historique
Le phare est l’un des meilleurs exemples d’un bâtiment associé à Trinity House de Québec, organisme chargé de l’administration des phares dans le Bas-Canada avant la Confédération et avant leur prise en charge par le ministère de la Marine pour améliorer la sécurité sur le fleuve Saint-Laurent.

Valeur architecturale
La valeur du phare découle de ses très belles qualités esthétiques. Il est représentatif des premiers phares en pierres de forme cylindrique construits avant la Confédération par Charles Atherton, l’ingénieur lié par contrat à Trinity House de Québec. Ses ouvertures extérieures au caractère particulier sont typiques des tours en pierre datant de cette époque. La conception fonctionnelle est très efficace, comme le montrent les murs revêtus de brique à l’intérieur et les trois cordons sur l’extérieur, qui servent à éloigner les eaux de pluie de la surface en pierre lisse pour prolonger la vie de la tour. Le plan intérieur montre que la tour a été conçue comme ensemble autonome destiné à loger le gardien de phare ainsi que les provisions. La valeur du bâtiment découle aussi de la technique de construction employée, de la haute qualité de l’exécution et d’autres éléments qui contribuent à son intégrité architecturale et historique, comme l’appareil catoptrique Chanteloupe et le garde-fou décoratif qui ceinture la plate-forme de la lanterne.

Valeur environnementale
Le phare renforce le caractère maritime de la station où elle est située. Il est aussi un repère connu dans les environs.

Sources : Martha Phemister, phare de l’île Rouge, île Rouge, phare de l’île Bicquette , île Bicquette, pilier de pierre du phare, pilier de pierre (Québec), Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, rapports de recherche, 87-087, 87-088, 87-091; Phare, île Rouge (Québec), Énoncé de la valeur patrimoniale, 87-087.

Éléments caractéristiques

Les éléments qui définissent le caractère du phare devraient être respectés.

Sa qualité esthétique, sa conception fonctionnelle très efficace et la qualité de l’exécution et des matériaux, c’est-à-dire :
- sa hauteur et sa forme cylindrique;
- la construction en maçonnerie de pierres revêtue d’un parement en pierre de taille lisse avec les parois intérieures revêtues de pierre;
- les trois cordons qui font le tour du bâtiment conique;
- les fenêtres à battants en ogive et l’entrée en forme d’arc;
- l’appareil catoptrique Chanteloupe d’origine et le garde-fou décoratif qui ceinture la plate-forme de la lanterne;
- le plan intérieur.

La façon dont le phare renforce le caractère maritime de la station où il est situé et est un repère connu dans les environs, c’est-à-dire :
- son style général et les matériaux employés, qui s’harmonisent avec le rivage et avec les bâtiments voisins;
- sa visibilité et le fait qu’il est connu comme balise maritime dans le secteur.

Reconnaissance

Juridiction

Fédéral

Autorité de reconnaissance

Gouvernement du Canada

Loi habilitante

Politique du Conseil du Trésor sur les édifices du patrimoine

Type de reconnaissance

Édifice fédéral du patrimoine reconnu

Date de reconnaissance

1988/05/26

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Transport maritime
Phare ou aide à la navigation

Architecte / Concepteur

Charles Atherton

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Direction générale des lieux historiques nationaux, Centre de documentation, 5ième étage, salle 89, 25, rue Eddy, Gatineau, Québec

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

3092

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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