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Maison Lamontagne

707, boulevard du Rivage, Rimouski, Québec, G5L, Canada

Reconnu formellement en: 1974/03/07

Maison Lamontagne; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant
Maison Lamontagne; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue arrière
Maison Lamontagne: détail de la partie supérieure; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

1740/01/01 à 1760/12/31

Inscrit au répertoire canadien: 2006/01/19

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La maison Lamontagne, classée monument historique, est une demeure de plan rectangulaire à un étage et demi, coiffée d'une toiture à deux versants droits. La propriété comprend un site archéologique connu. La résidence est entourée d'une aire de protection. Elle se situe sur un vaste terrain faisant partie de la municipalité de Rimouski.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de la maison Lamontagne repose d'abord sur sa technique de construction. La demeure est bâtie en deux étapes successives : elle se compose d'une charpente en colombage pierroté (vers 1750) ainsi que d'une charpente à poteaux sur sole (1810). Il s'agit de deux techniques répandues aux XVIIe et XVIIIe siècles au Québec. La technique dite à colombage pierroté consiste à disposer des poteaux aux angles d'un bâtiment puis à insérer des colombages peu distancés. Par la suite, un mélange de glaise et de pierre, appelé hourdis, remplit les intervalles entre les pièces de bois verticales. Cette technique, employée en France depuis le Moyen Âge, est importée au pays par les colons français. Elle se révèle toutefois mal adaptée au climat québécois et est abandonnée progressivement, pour n'être plus en usage après la Conquête anglaise (1760). Il n'existe que très peu exemples connus de cette technique en Amérique, dont quelques-uns au Québec. Pour sa part, la technique dite à poteaux sur sole consiste à insérer des pièces de bois verticales appelées « poteaux » entre deux pièces de bois horizontales. La pièce de bois dans la partie inférieure du mur se nomme « sole » et celle dans la partie supérieure, « sablière ». Il subsiste également très peu d'exemples de ce type de charpente, largement répandue au Québec au XVIIIe siècle.

La valeur patrimoniale de la maison Lamontagne repose aussi sur son ancienneté. La plupart des seigneuries de la région du Bas-Saint-Laurent sont concédées à la fin du XVIIe siècle, mais la colonisation progresse lentement au siècle suivant. La maison Lamontagne est l'un des plus anciens édifices connus de la région et évoque les débuts de l'occupation permanente du territoire. Les vestiges archéologiques, pour leur part, témoignent de l'occupation euro-québécoise aux XVIIIe et XIXe siècles.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés de l'implantation de la maison Lamontagne comprennent, entre autres :
- la situation en retrait de la route, sur un vaste terrain.

Les éléments clés de la maison Lamontagne comprennent, entre autres :
- les caractéristiques des techniques de construction utilisées, notamment un premier corps de logis de plan rectangulaire à charpente en colombage pierroté et un second corps de logis prolongeant le carré initial à charpente de poteaux sur sole dont les murs présentent un fruit - diminution progressive de l'épaisseur des murs vers le haut - important;
- les caractéristiques traduisant son ancienneté, notamment une toiture à deux versants droits couverte de bardeaux de cèdre, des larmiers peu saillants, des fondations en pierre peu dégagées du sol, des fenêtres à battants à petits carreaux ainsi qu'une cheminée centrale en pierre comportant deux âtres;
- les caractéristiques de l'intérieur, notamment une pièce servant de laiterie, un plafond en planches bouvetées, un plancher en planches de pin, un caveau à légumes disposé sous le plancher, un puit ainsi que les vestiges archéologiques de deux puits et d'un four;
- les petites lucarnes.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique classé

Date de reconnaissance

1974/03/07

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

1810/01/01 à 1810/12/31

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Loisirs
Musée

Historique

Résidence
Édifice à logements multiples

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture et des Communications. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92664-81389

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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