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Auberge Charles-Symmes

2 rue Main, Gatineau, Québec, J9H, Canada

Reconnu formellement en: 1974/11/14

Auberge Charles-Symmes; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue arrière
Auberge Charles-Symmes; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant
Auberge Charles-Symmes; Ministère de la Culture et des Communications, Pierre Lahoud, 2004
Vue aérienne

Autre nom(s)

Auberge Charles-Symmes
Hôtel Symmes

Liens et documents

Date(s) de construction

1831/01/01 à 1831/12/31

Inscrit au répertoire canadien: 2006/01/13

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

L'auberge Charles-Symmes, classée monument historique, est une vaste demeure en pierre de plan rectangulaire, à deux étages et demi. Elle est coiffée d'un toit à versants recourbés aux larmiers saillants et est complétée, à l'ouest, par un corps de logis secondaire à versants droits. L'auberge a été érigée en 1831. Elle s'élève en bordure de la rivière des Outaouais, au coeur du noyau historique du secteur Aylmer de la ville de Gatineau, et est entourée d'une aire de protection.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de l'auberge Charles-Symmes repose sur sa fonction de relais. Au XIXe siècle, un réseau de transport se développe le long de la rivière des Outaouais. La rivière donne accès à la richesse ligneuse du nord du canton et permet la colonisation. Au milieu du siècle, une route carrossable relie Hull et Aylmer, puis des bateaux à vapeur vont d'Aylmer aux villes et villages situés plus au nord. L'auberge Charles-Symmes, qui est érigée à proximité du quai d'embarquement des bateaux à vapeur, constitue le relais principal des voyageurs remontant l'Outaouais.

La valeur patrimoniale de l'auberge Charles-Symmes repose aussi sur son association avec Charles Symmes. Neveu de Philemon Wright, le fondateur de Hull, Symmes s'installe à Aylmer en 1822 pour gérer la ferme Chaudière, à la suite du décès de son cousin. Il acquiert la ferme et les terres environnantes de son oncle et entreprend de les subdiviser pour favoriser l'installation de colons, à la fin des années 1820. Conscient de la position stratégique d'Aylmer, il fait ériger l'auberge ainsi qu'un quai en 1831, en prévision de l'instauration d'une liaison maritime. Symmes est considéré comme le fondateur d'Aylmer en raison du rôle important qu'il a joué dans l'histoire de la localité.

La valeur patrimoniale de l'auberge Charles-Symmes repose également sur son intérêt architectural. Elle intègre des influences néoclassiques et pittoresques. Le néoclassicisme constitue un des premiers apports britanniques dans l'architecture résidentielle vernaculaire du Québec, au cours de la première moitié du XIXe siècle. La maison d'esprit néoclassique reprend plusieurs caractéristiques de la demeure de pierre du XVIIIe siècle, dont la volumétrie, mais elle incorpore de nouveaux éléments. Dans le cas de l'auberge Charles-Symmes, ce style se reconnaît dans la symétrie de la composition des façades, dans l'ordonnance régulière des ouvertures ainsi que dans les ornements empruntés au vocabulaire classique. Les larmiers saillants et retroussés, de même que les larges galeries qui ouvrent la propriété sur la nature environnante, se rattachent au courant pittoresque, qui influence le néoclassicisme.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Éléments caractéristiques

Les caractéristiques de l'auberge Charles-Symmes rattachées à la fonction de relais comprennent, notamment :
- la situation sur un vaste terrain dégagé en bordure de la rivière des Outaouais;
- l'implantation dans le noyau historique d'Aylmer.

Les caractéristiques architecturales de l'auberge Charles-Symmes comprennent, notamment :
- sa volumétrie, dont le corps de logis de plan rectangulaire, à deux étages et demi;
- ses éléments structuraux, dont la maçonnerie de pierre;
- ses ouvertures, dont les fenêtres à battants à petits carreaux;
- les éléments néoclassiques, dont la symétrie et la similarité des façades avant et arrière, l'ordonnance régulière des ouvertures notamment les deux lucarnes à pignon disposées de part et d'autre d'une grande lucarne centrale à l'avant et à l'arrière, les souches de cheminée doubles disposées aux extrémités du toit du corps de logis principal, les portes comportant des baies latérales et des impostes rectangulaires ou en anse de panier (premier étage);
- les éléments pittoresques, dont le toit à deux versants retroussés aux larmiers saillants couvert en bardeaux de cèdre et les galeries pleine largeur.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique classé

Date de reconnaissance

1974/11/14

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Commerce / Services commerciaux
Hôtel, motel ou auberge

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture et des Communications. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92523-81202

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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