Description du lieu patrimonial

La résidence Wetmore Merritt est située au centre-ville à Saint John. Il s’agit du troisième édifice d’un complexe, situé au nord de la rue Duke, qui en comporte quatre. La résidence a été érigée en 1891 dans le style Second Empire et est coiffée d’un toit en mansarde.

Valeur patrimoniale

La résidence Wetmore Merritt a été désignée lieu patrimonial local pour son architecture et pour avoir servi de demeure à deux personnalités influentes, G. Wetmore Merritt et le major Caverhill Jones. Pendant de nombreuses années, l’édifice a également fait office de cabinet et de résidence de médecin.

La plupart des édifices de la zone de protection du patrimoine ont été construits dans les cinq années suivant l’incendie. Cette résidence en brique de style Second Empire a été érigée quatorze ans après le feu de 1891. L’architecture de cet édifice est représentative de la phase de reconstruction de la ville.

Cette résidence a d’abord été occupée par G. Wetmore Merritt. M. Merritt a œuvré comme grossiste d’épicerie et dans les approvisionnements. Par la suite, il est devenu cadre dans le secteur de l’assurance-vie.

Le major Caverhill Jones s’est installé dans la résidence durant la première décennie du XXe siècle. Sa collection de souvenirs datant de la guerre des Boers a paré les murs du Musée de la Société d’histoire naturelle en 1914. La veuve de Caverhill a habité la résidence Wetmore Merritt jusqu’en 1928.

De 1929 à 1960, la résidence Wetmore Merritt a été occupée successivement par les docteurs Philip Nase et Silver, deux oto-rhino-laryngologistes.

Source : Service de la planification et du développement - Ville de Saint John

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques de la résidence Wetmore Merritt incluent notamment :
- l’ensemble symétrique constitué par les trois autres édifices du complexe ;
- les proportions de l’édifice quant à sa hauteur et à sa largeur ;
- les proportions et l’emplacement des fenêtres ;
- le toit en mansarde avec la corniche ;
- la lucarne à tourelle ;
- les entablements en grès au-dessus des fenêtres ;
- les trois fenêtres surmontées de frontons ornés de pics ;
- les bandes d’encorbellement ;
- la fenêtre en saillie au second étage ;
- l’entrée élaborée à entablement en grès et en brique, avec clef de voûte dans le même matériau ;
- les bandes horizontales en grès qui parcourent la façade ;
- les portes doubles élaborées en bois, surmontées de fenêtres à imposte ;
- les marches en grès.