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École de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie

1464, Chemin du Clocher, Saint-Jean-sur-Richelieu, Quebec, J2Y, Canada

Formally Recognized: 1964/12/02

École de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant
École de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue arrière
École de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue latérale

Other Name(s)

Maison du sacristain
École de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie

Links and documents

Construction Date(s)

1831/01/01 to 1831/12/31

Listed on the Canadian Register: 2007/03/06

Statement of Significance

Description of Historic Place

L'école de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie, classée en 1964, est un bâtiment institutionnel érigé en 1831. L'édifice en pierre de plan rectangulaire, à un étage et demi et au solage dégagé, est coiffé d'un toit à deux versants droits aux larmiers peu saillants et flanqué de larges souches de cheminée. La désignation s'applique aussi au terrain. L'édifice est entouré d'une aire de protection qui inclut notamment le presbytère et l'église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie, aussi classés. L'école de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie se situe sur un vaste terrain paysager, en retrait de la route, dans le secteur L'Acadie de la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Heritage Value

La valeur patrimoniale de l'école de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie repose sur son appartenance à un ensemble institutionnel villageois de la première moitié du XIXe siècle. Remarquablement bien préservé, l'ensemble est situé au centre du secteur L'Acadie de la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu. Dans les villages du Bas-Canada au début du XIXe siècle, l'église avec son cimetière, le presbytère et l'école forment le coeur de la vie communautaire. Les ensembles institutionnels, à cette époque, n'ont pas encore l'importance de ceux de la seconde moitié du siècle. La paroisse Sainte-Marguerite-de-Blairfindie, dont l'église et le presbytère sont aussi classés, est l'un des rares lieux à avoir conservé tous ses éléments. Transformée en maison du sacristain en 1880, l'ancienne école continue ainsi à jouer un rôle important dans la vie communautaire de ce secteur au XXe siècle.

La valeur patrimoniale de l'école de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie repose aussi sur son intérêt pour l'histoire de l'éducation au Québec. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, il n'existe pas de réseau scolaire au Québec, à l'exception des écoles des communautés religieuses et de certaines institutions tenues par des particuliers. L'adoption de la Loi sur l'instruction royale pour l'avancement des sciences (1801), de la Loi sur les écoles de fabrique (1824) et de la Loi des écoles de syndics (1829) témoigne de la volonté de mettre sur pied un système scolaire public. La Loi des écoles de fabrique permet aux fabriques paroissiales d'acheter et de posséder les biens meubles et immeubles jugés nécessaires à l'établissement d'écoles élémentaires sur leur territoire. Elle les autorise également à utiliser jusqu'à 25 pour cent de leurs revenus pour assurer le financement de l'éducation des jeunes de la paroisse. Érigée en 1831 pour l'enseignement des filles, l'école de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie appartient à la fabrique de l'église du même nom. Elle constitue un rare témoin de la mise en place du premier réseau scolaire au Bas-Canada, dans la première moitié du XIXe siècle.

La valeur patrimoniale de l'école de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie repose également sur son intérêt architectural. L'édifice est représentatif de la maison rurale d'inspiration française et de son évolution. Ce type d'habitation est issu de savoir-faire et de modèles français qui ont été progressivement adaptés aux conditions particulières du pays (climat, disponibilité des matériaux) et à certaines influences stylistiques. Cette tradition architecturale se poursuit au-delà de la Conquête (1760) et intègre par la suite des apports britanniques. L'école de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie, construite par l'entrepreneur François Paradis, en est une illustration par son plan simple, sa maçonnerie de pierre, son élévation d'un étage et demi et son toit à deux versants droits aux larmiers peu saillants. Les murs non crépis, le solage dégagé, les larges souches de cheminée à deux têtes dans le prolongement des murs pignons sont des traits rencontrés fréquemment dans les maisons rurales et villageoises de la région de Montréal et des régions avoisinantes, qui empruntent souvent à l'architecture urbaine. La symétrie de la façade ainsi que l'ordonnance régulière des ouvertures reflètent une influence néoclassique.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Character-Defining Elements

Les caractéristiques de l'école de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie liées à son appartenance à un ensemble institutionnel villageois incluent, notamment :
- sa situation au centre du noyau villageois du secteur L'Acadie de la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu;
- la proximité de l'église et du presbytère de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie, également classés, ainsi que du cimetière;
- le vaste terrain paysager, en retrait de la route.

Les caractéristiques de l'école de fabrique de Sainte-Marguerite-de-Blairfindie liées à son intérêt architectural incluent, notamment :
- ses éléments représentatifs de la maison rurale d'inspiration française, dont le plan rectangulaire, l'élévation d'un étage et demi, le toit à deux versants droits aux larmiers peu saillants couvert en bardeaux de cèdre, les fenêtres à battants à petits carreaux, le perron à l'arrière et la galerie à croix de Saint-André;
- ses éléments d'influence urbaine, dont la maçonnerie de pierre, le solage dégagé, la cave, la porte de cave et les soupiraux ainsi que les larges souches de cheminée à deux têtes dans le prolongement des murs pignons;
- ses éléments d'influence néoclassique, dont la composition symétrique de la façade, l'ordonnance régulière des ouvertures, la pente moyenne du toit, les lucarnes à fronton, la porte à panneaux vitrée surmontée d'une imposte vitrée et la porte arrière vitrée flanquée de baies et surmontée d'une imposte vitrée.

Recognition

Jurisdiction

Quebec

Recognition Authority

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Recognition Statute

Loi sur les biens culturels

Recognition Type

Monument historique classé

Recognition Date

1964/12/02

Historical Information

Significant Date(s)

n/a

Theme - Category and Type

Function - Category and Type

Current

Historic

Residence
Single Dwelling
Education
Composite School

Architect / Designer

n/a

Builder

François Paradis

Additional Information

Location of Supporting Documentation

Ministère de la Culture et des Communications. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Cross-Reference to Collection

Fed/Prov/Terr Identifier

92600-81304

Status

Published

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n/a

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