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Auberge Hugh-Glover

2095, Chemin Sainte-Foy, Québec, Québec, G1V, Canada

Reconnu formellement en: 1986/10/28

Auberge Hugh-Glover; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue latérale
Auberge Hugh-Glover; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue latérale
Pas d'image

Autre nom(s)

Auberge Hugh-Glover
Auberge Glover

Liens et documents

Date(s) de construction

1818/01/01

Inscrit au répertoire canadien: 2009/04/17

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

L'auberge Hugh-Glover, reconnue monument historique, est une résidence traditionnelle érigée en 1818 et agrandie entre 1836 et 1851. Cette demeure en bois, de plan en trapèze à un étage et demi, est coiffée d'un toit à deux versants droits. Une galerie protégée par un toit en appentis occupe toute la façade principale. L'auberge Hugh-Glover est implantée en bordure de la voie publique, dans un secteur résidentiel de l'arrondissement municipal de Sainte-Foy-Sillery de la ville de Québec.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de l'auberge Hugh-Glover repose sur son intérêt historique. La demeure est érigée en 1818 pour l'aubergiste Hugh Glover (1780-1824). Elle est alors située en banlieue de Québec. Elle longe l'actuel chemin Sainte-Foy, qui correspond à l'ancien chemin du Roy reliant Québec et Montréal sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent. Fréquentée par les voyageurs, cette route est ponctuée d'auberges et de relais leur permettant de changer d'attelage, de se restaurer et de passer la nuit. La licence d'auberge de Glover pour l'année 1823 stipule qu'il possède trois lits et quatre chevaux. Après son décès l'année suivante, Elizabeth Trahan, sa veuve, semble avoir maintenu le service d'hébergement. Elle cède sa propriété à l'aubergiste Thomas Miller (né en 1811) en 1836. Celui-ci procède à l'agrandissement du bâtiment vers l'est avant 1851. Il peut ainsi loger deux familles tout en poursuivant l'exploitation de l'auberge, dont il demeure propriétaire jusqu'en 1856. Le service d'hébergement cesse en 1865 à la suite d'un refus du Conseil municipal de Sainte-Foy de renouveler la licence. La maison reste une habitation bifamiliale. La fonction d'accueil de l'édifice pendant la première moitié du XIXe siècle le distingue des autres maisons anciennes qui subsistent dans le secteur Sainte-Foy de l'arrondissement municipal de Sainte-Foy-Sillery.

La valeur patrimoniale de l'auberge Hugh-Glover repose également sur son intérêt architectural. La résidence est représentative de la maison québécoise d'inspiration française par sa structure en madriers posée sur des fondations rectangulaires basses, son toit à deux versants coiffant un seul étage et le nombre relativement restreint d'ouvertures disposées sans symétrie. Par contre, elle manifeste, notamment par son revêtement de planches à clins, sa galerie de pleine largeur et ses boiseries moulurées, une certaine influence néoclassique qui résulte possiblement de l'agrandissement en forme de trapèze effectué entre 1836 et 1851. Par ce mélange de caractéristiques, elle illustre une habitation typique de l'époque. Seules les deux portes de la façade principale, indiquant une occupation double, la distinguent des nombreuses autres maisons rurales et villageoises du temps.

Source : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, 2007.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques de l'auberge Hugh-Glover liés à son intérêt historique comprennent, notamment :
- la situation en bordure de l'ancien chemin du Roy.

Les éléments caractéristiques de l'auberge Hugh-Glover liés à son intérêt architectural comprennent, notamment :
- le volume peu dégagé du sol, le plan en trapèze à un étage et demi ainsi que le toit à deux versants droits;
- les matériaux, dont les fondations en pierre, la structure en madriers assemblée à poteaux en coulisses, le revêtement de planches à clins, les planches cornières en bois et la couverture de tôle;
- les ouvertures disposées sans symétrie, dont les sept grandes lucarnes à pignon, les fenêtres en bois à battants et à petits carreaux, les deux portes avant vitrées à panneaux ainsi que les chambranles moulurés;
- la galerie de pleine largeur protégée par un toit en appentis supporté par des poteaux simples;
- la souche de cheminée en pierre décentrée sur le versant arrière du toit.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique reconnu

Date de reconnaissance

1986/10/28

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Loisirs
Centre d'exposition

Historique

Commerce / Services commerciaux
Hôtel, motel ou auberge
Résidence
Logement unifamilial
Résidence
Édifice à logements multiples

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92968-81760

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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